Médaille miraculeuse : son histoire, sa signification , ses bienfaits et sa puissance
L’histoire de la médaille miraculeuse
L’ histoire de la médaille miraculeuse commence la nuit du 18 Juillet 1830 où sœur Catherine, jeune « novice » des Filles de la Charité, reçoit l’immense faveur de s’entretenir pour la première avec la Vierge Marie dans la chapelle de la rue du bac à Paris. Catherine dira : «Là, il s’est passé un moment, le plus doux de ma vie. Il me serait impossible de dire ce que j’éprouvais. La Sainte Vierge m’a dit comment je devais me conduire envers mon confesseur et plusieurs autres choses.»
Catherine Labouré est née en 1806 à Fain-lès-Moutiers, en France. Elle a rejoint la congrégation des Filles de la Charité à l’âge de 24 ans et a été envoyée à Paris pour travailler à l’hospice de la rue du Bac.
Le 27 Novembre 1830 , dans la chapelle de la rue du Bac, la Vierge Marie se manifestant à nouveau à soeur Catherine labouré, lui demande « Faites graver une médaille sur ce modèle, les personnes qui la porteront avec confiance recevront de grandes grâces ».
La signification de la médaille miraculeuse
Cette médaille miraculeuse a été « dessinée » exprèssement par la Vierge Marie. En effet, lors d’une d’une de ses apparitions à soeur Catherine Labouré un ovale entoure la Vierge Marie avec de lettres en or indiquant l’invocation à graver, son effigie à poser sur une face et au revers les motifs symboliques.
A l’avers ou au recto de la médaille miraculeuse ( oui, oui bien l’avers !) :
Nous voyons la Vierge Marie. Celle -ci se tient debout et sous ses pieds sont posés sur une moitié de boule qui écrasent la tête d’un serpent.
La demi-boule c’est le demi-globe terrestre, c’est le monde. Le serpent, chez les juifs et les chrétiens, personnifie Satan et les forces du mal.
La Vierge Marie est engagée elle-même dans le combat spirituel, le combat contre le mal .
Tout autour de la Vierge est inscrit en arc de cercle » ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous » : c’est l’Immaculée conception.
Ses mains sont ouvertes et ses doigts sont ornés d’anneaux revêtus de pierreries d’où sortent des rayons qui tombent sur la terre en s’élargissant vers le bas.
L’éclat de ces rayons, comme la beauté et la lumière de l’apparition décrites par Catherine, appellent, justifient et nourrissent notre confiance dans la fidélité de Marie (les anneaux) envers son Créateur et envers ses enfants, dans l’efficacité de son intervention (les rayons de grâce qui tombent sur la terre) et dans la victoire finale (la lumière) puisqu’elle-même, première disciple, est la première sauvée.
Au revers ou verso de la médaille
Nous voyons:
Un M surmonté de la croix : Le « M » est l’initiale de Marie, la croix est la Croix du Christ ce qui nous rappelle que Marie est intimement lié au mystère de la Passion et de la Croix de son fils: de sa naissance jusqu’au calvaire.
Deux coeurs : un entouré d’une couronne d’épines, l’autre transpercé d’un glaive.
Le cœur couronné d’épines est le Cœur de Jésus. Il rappelle l’épisode cruel de la Passion du Christ raconté dans les évangiles, avant sa mise à mort. Il signifie sa Passion d’amour pour les hommes.
Le cœur percé d’un glaive est le Cœur de Marie, sa Mère. Il rappelle la prophétie de Siméon racontée dans les évangiles, le jour de la Présentation de Jésus au temple de Jérusalem par Marie et Joseph. Il signifie l’amour du Christ qui habite Marie et son amour pour nous : pour notre Salut, elle accepte le sacrifice de son propre Fils.
Le rapprochement des deux Cœurs exprime que la vie de Marie est vie d’intimité avec Jésus.
Et enfin Douze étoiles sont gravées au pourtour de la médaille.
Elles correspondent aux douze apôtres et représentent l’Eglise.
Les bienfaits et la puissance de la médaille miraculeuse
Tout commence en février 1832 où éclate à Paris une terrible épidémie de choléra, qui va faire plus de 20.000 morts ! Les Filles de la Charité commencent à distribuer, en juin, les 2.000 premières médailles frappées à la demande du Père Aladel. Les guérisons se multiplient, comme les protections et les conversions. C’est un raz-de-marée. Le peuple de Paris appelle la médaille « miraculeuse ».
A l’automne 1834 il y a déjà plus de 500.000 médailles. En 1835 il y en a plus d’un million dans le monde entier. En 1839 la médaille est répandue à plus de dix millions d’exemplaires.
A la mort de sœur Catherine, en 1876, on compte plus d’un milliard de médailles !
Mais attention ! La médaille n ‘est pas un talisman. La médaille miraculeuse n’est pas non plus un porte bonheur .
La Sainte Vierge en a donné le « mode d’emploi et le but » de cette médaille. En effet elle nous a bien précisé que : « Ceux qui la porteront avec confiance », recevront de grandes grâces.
Quelques exemples de bijoux avec une médaille miraculeuse ci-dessous:
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La popularité de la médaille miraculeuse aujourd’hui
Au fil du temps la médaille miraculeuse s’est propagée dans le monde entier.
En 1835, devant le « succès » de la médaille, Mgr de Quélen décide l’ouverture d’un procès canonique mais celui-ci n’aboutit pas car Catherine Labouré veut garder son anonimat et refuse de témoigner ce qui rend la requête irrecevable.
Un miracle se produira cependant en 1842 lorsqu’un jeune banquier juif alsacien ; Alphonse Ratisbonne à qui on avait mis dans sa poche la médaille miraculeuse se convertit de façon subite après avoir vu la Vierge de la médaille miraculeuse. Un nouveau procès canonique s’ouvre alors.
En 1854, Pie IX dans la bulle « Ineffabilis Deus » définit le dogme de l’Immaculée Conception. Puis en 1947, après un procès qui comprend une enquête sur les apparitions, Pie XII déclare Catherine sainte.
Vous pouvez vous rendre à la chapelle de la médaille miraculeuse à Paris situé au 104 rue du Bac et venir déposer toutes vos prières au pied de l’autel.